Protecteur de l’Amiral Michel VERHULST, vous aviez peur, Procureur RUBENS d’être identifié comme le manipulateur de toute cette affaire par le seul témoignage du Prince LAURENT. Vous avez été, avec votre éternel Inspecteur SCHEURS, le saboteur de la comparution du Prince. Mais aujourd’hui, le rideau tombe.
Par votre faute, ma femme est handicapée à vie. Votre action, à la demande du Chef de Cabinet du Roi, Jacques van YPERSELE de STRIHOU, votre co-adepte du Renouveau Charismatique, d’enquêter sur mon appartenance à une soi-disante secte de « Poustiniques », a déstabilisé ma femme, alors déjà fragilisée par les conséquences de mes fonctions auprès du PRINCE LAURENT (cf. sur ce blog: 4. L'Affaire Sourbodt).
Les journalistes n’ont ni compris, ni même pu imaginer, qu’entre le PRINCE et moi, il y avait eu une réelle relation de confiance réciproque. Ce ne serait donc pas la confirmation de quelques une de ses diatribes bien connues des médias qui l’ebranlerait. En effet, vous ne saviez pas que le PRINCE avait accepté, devant le Grand Maréchal de la Cour Lucien BUYSSE et moi-même, que de telles « révélations » découlent inexorablement de la position « publique » qu’il choisissait à ce moment précis de prendre. Comme pour CLINTON.
Mon pari n’a pas été facile à prendre. Mais le Roi savait qu’avec VAESSEN ce n’est pas l’ « Etat » belge qui importe, mais le « devenir » des Belges! Surtout qu’Il est Roi « des Belges » et pas « de Belgique ». La Belgique est une vieille construction de 1830, une Restauration parmi d’autres, sans referendum, donc sans légitimité. Par contre les Belges, eux, dans leur diversité, leurs attentes spécifiques, leurs différences historiques ne demandent qu’à « devenir ». Or, vous, RUBENS vous êtes un défenseur de l’état, du « staat », c’est-à-dire du statique, de l’immobilisme.
Vous cristalisez les structures du pays pour qu’elles soient plus faciles à escalader : voilà votre « carrière », voilà quant à votre apparentée avec quelques conservateurs du même accabi au Sénat, au Gouvernement, dans les institutions, comme dans la catholicité, dans l’appareil judiciaire, à l’Etat-Major de l’armée,… autant de symboles, chez des gens comme vous, d’une « indéflexibilité » et d’un « attachement » mal interprétés. L’avenir de ces institutions s’inscrit plutôt, quant à l’avenir de chaque citoyen, dans leur « flexibilité » et leur « indépendance » constitutionnelle.
Stop RUBENS, quoi que ce soit qui m’accuse ou me condamne, je te dis STOP. Ne te réjouis-pas trop. Pour mon séjour en prison, j’ai demandé au Père Noël, que je connais personnellement, une édition complète de PROUST.
Opus dei, renouveau charismatique, …
Comment expliquer que j’ai été approché à deux reprises pour marchander mon dossier judiciaire, si ce n’est, comme me le raconta l’Abbé SOREL, en l’apprenant de la bouche de son Diacre PATERNOSTRE, lui-même coordinateur du groupe de prière de Monsieur et Madame JACQUES van YPERSELE de STRIOUX, en ces termes :
1. Maître Pascal VAN DER VEEREN, avocat et bâtonnier, a consulté, au temps de ses fréquentations à l’opus dei, le président du tribunal de 1er instance PALMS, ancien stagiaire chez papa VAN DER VEEREN, et le juge d’instruction HEEREN … pour orienter mon dossier vers une solution à l’amiable de ‘suspension du prononcé’. VAN DER VEEREN, par ailleurs avocat de Monseigneur DANEELS, avait acquis ce don de négociation dans l’affaire ‘Baronne-Docteur BOTTE’,
2. Monseigneur SCHREURS - évêque à Hasselt et adepte du Renouveau Charismatique lui enseigné par Monseigneur SUENENS, primat de Belgique – a obtenu à la demande de Monseigneur LEONARD - autre adepte bien connu, par ailleurs confesseur et maître de conscience de Monsieur Jacques van YPERSELE de STRIHOU – une intervention auprès du Président du Tribunal de 1ère Instance PALMS.
De VERHULST à RUBENS…en passant par BRAET et SEUTIN.
Pour L’Amiral VERHULST, la fragilité du PRINCE LAURENT est un atout majeur.
En effet, le Prince lui a demandé son support pour recevoir une turbine à gaz équipant les navires de la Marine. Or, c’est VAESSEN, sur ordre du Général MERTENS, Chef de la Maison Militaire du Roi, qui rappelle cet officier à l’ordre.
Placer son ancien chef de cabinet VAN LEERBERGHE dans l’entourage du Prince et, par conséquent, au Palais est, pour VERHULST, un gage de fidélisation du Prince. En effet, si ce nouveau conseiller prouve au Prince, par de larges cadeaux de la Marine – entre 6 et 16 millions de FB suivant les versions - que la présence de VERHULST dans son entourage est interessante, le Prince Laurent devient un outil aussi fidèle qu’utile dans les affaires personnelles de celui-ci.
VERHULST entend, avec son ami le Colonel BAM Jean MARSIA, Conseiller au Cabinet du Ministre FLAHAUT, poursuivre leurs bonnes et fructueuses relations avec la société THOMSON-CSF, devenue, grâce à leur action coordonnée, le fournisseur monopolistique de la Marine pour un montant, en 1999 de près de 15.000.000.000,- FB sous forme de contrats directs et de sous-traitance obligée.
VERHULST a, en effet, conduit son Etat-Major à s’engager dans des liens politico-industriels avec la France. Le Cabinet FLAHAUT était indispensable, en particulier MARSIA, à ces manigances. Mais aussi SEUTIN, l’ami personnel de FLAHAUT, un gars de la loge. C’est FLAHAUT qui lui demande de devenir son conseiller personnel pour les Marchés publics de la Défense Nationale. SEUTIN, c’est l’ancien patron de CLEMACO, la firme qui opère intra muros à l’entretien des navires de la Marine. Par conséquent, une vieille connaissance des Amiraux. SEUTIN c’est, enfin, l’ancien patron de la SAIT, entreprise bruxelloise qui flirte avec ATLAS (constructeur allemand en particulier d’électronique, dont les radars d’approche du port d’ANTWERPEN sont livrés et entretenus par SAIT), laquelle flirte avec THOMSON-CSF (multinationale bien connue pour sa pratique courante des « pots de vin » – voir le célèbre dossier de Roland DUMAS et des frégates française à la Chine Nationaliste – THOMSON-CSF est un fabriquant d’électronique et de toutes sortes d’armements dont des navires. THOMSON-CSF a conçu et livré le système d’arme des Chasseurs de Mines Belgo-Franco-Néerlandais).
VERHULST, pensionné, rempilera à la demande de FLAHAUT comme Attaché Militaire, de l’Air et Naval à …Paris où la THOMSON-CSF a son siège social.
Quant au Capitaine de frégate Réginald BRAET (cf. sur ce blog: 2. L'Affaire Braet et consorts) dans cet affaire, il est l’indispensable maillon budgétaire. En 1999 et 2000, BRAET est renseigné par son ami DEJARDIN sur les montants à budgétiser pour faire coïncider les offres de prix de la Société THOMSON-CSF avec les données techniques introduites par le Capitaine de Frégate Philippe GOESSAERT, collaborateur de VERHULST à l’AIA (association des ingénieurs issus de l’école d’application).
Ainsi pour le seul dossier de « modernisation des dragueurs de mines », c’est au minimum 1.200.000.000,-FB qui avait été surbudgétisés avant la découverte et la dénonciation des faits par VAESSEN, devenu à la demande de l’Amiral Willy HERTELEER – c’est-à-dire par surprise – le nouveau chef du service d’achat des matériels navals à l’Etat-Major Général. Or en cette année 1999, VAESSEN avait déjà donné l’alarme, via le Général d’Aviation HARDY, aux Chefs du Cabinet FLAHAUT - GEERNAERTS et VAN KEIRSBILK – lors de la signature du dossier « transmission frégates » ( +/- 1.250.000.000,-FB)
Les amis des amis sont des amis…C’est donc ce brave et fidèle Michel BREYDEL (au nom évocateur d’un navire de la Marine et collaborateur au Musée de l’Armée), ami personnel de VERHULST et d’autres officiers, membre du MR Bruxellois, qui obtient du Sénateur et Ministre Armand DE DECKER, la protection du Procureur du Roi RUBENS, vieille connaissance de ce dernier lorsqu’il officiait comme conseiller « Comité P » au Sénat.
A qui profite le crime… ?
Cher RUBENS,
Je t’écris depuis ma conscience.
Ici le temps est beau, le soleil brille, le ciel est bleu, la mer est calme.
J’espère que tu passes de bons moments à Hasselt dans ton bureau de Procureur.
J’ai lu dans le journal que Madame ONCKELINCKX, prétend que tu n’as pas bien fait tes devoirs.
Pourrais-tu, s’il te plaît, lui expliquer, pour lundi au plus tard, comment tu as fait pour te tromper dans tes calculs ?
C’est pourtant pas sorcier.
10 et 30 font 40 !
Je t’explique :
tu additionnes les 10 (millions) que se partagent LUYPAERTS et/ou VERHULST et/ou LAURENT et/ou VAN LEERBERGHE aux 30 (millions) que se partagent BRAET et COENE, ça doit faire 40 !
Si tu as des questions, va voir sur http//kolonelvaessen.blogspot.com
Ton bien inculpé,
Professeur Noël VAESSEN
1. J’accuse le Lieutenant-Général Hugo COENE.
COENE, à l’époque des faits Colonel, et le Capitaine de frégate e.r. Réginald BRAET ont, en janvier 2000 utilisés le PRINCE LAURENT et son ancien Conseiller le Capitaine de Vaisseau BAM e.r. Noël VAESSEN afin de masquer leur détournement de fonds d’un montant de 30.000.000,-FB. En effet :
- BRAET a fait aveu en mars 2000, devant la ‘Commission d’enquête administrative’ diligentée par l’Avocat Général MINNE et le Chef d’Etat-Major Général HERTELEER, d’avoir ‘reçu et dépensé’ 30 millions FB de fonds, en utilisant sa fonction à la Marine de chef du service ZSP/PrG ( en termes militaires d’époque : ‘Sous – section programmation budgets et finances’). Ces 30 millions FB de fonds étaient un ‘surplus’ de la Direction Générale de l’Infrastructure (JSI). BRAET a déposé avoir ‘reçu et dépensé’ cette somme par ‘téléphone’. Or, aucun travail d’enquête ne sera fait par la dite Commission, pas plus que lors de la procédure judiciaire, pour savoir :
- qui est la seconde personne au téléphone,
- comment ces 2 personnes ont agi ensemble,
- chez qui l’argent a aboutit,…etc… - Etant donné que le transfert de fonds doit nécessairement provenir du Service « JSB » (la direction centrale de répartition des moyens budgétaires et financiers entre les Forces) et étant donné que les Colonels COUCKE (Contrôleur des budgétaires et financières) et VAN VELTHOVEN (Cabinet Synthèse de l’Amiral HERTELEER) ne sont sans doute pas directement intervenus, étant donné l’implication indirecte de leur fonction dans la procédure,
il ne reste comme coupable qu’Hugo COENE comme co-auteur, parmi les anciens collègues de BRAET en 1996. En effet, COENE, VAN VELTHOVEN, COUCKE et… BRAET formaient jusqu’en 1996, l’équipe de répartition des crédits et des fonds entre les Forces à l’Etat-Major Général ! - Notons que c’est COENE qui a obtenu VAN VELTHOVEN et COUCKE comme assesseurs et secrétaire du Général SIZAIRE dans la dite ‘Commission d’enquête administrative’de 2000.
2. J’accuse la Partie Civile de la Défense Nationale.
En janvier 2007, il apparaît, suite à une investigation menée par le Général-Major Michel VANDEPUTTE, Ombudsman de la Défense Nationale, à partir des mensonges de COUCKE devant le tribunal, que c’est le même Lieutenant-Général Hugo COENE qui a pris en charge la rédaction des conclusions de la Partie civile du Ministère de la Défense.
Il est aidé pour ce faire, non pas par des fonctionnaires civils désignés par le Ministre, mais par son adjoint, le Colonel BAM Michel SEVENS. Ces 2 officiers n’appartiennent donc pas au Service Juridique représentant l’Etat au Tribunal de Hasselt.
Or, officiellement, c’est le Directeur Général du Service Juridique de la Défense M. VAN DER VEKEN qui représente les intérêts de l’Etat. C’est ce même VAN DER VEKEN qui a été, en séance, appelé à témoigner sous serment après s’être fait identifier comme juridiquement le seul délégué de l’Etat.
3. J’accuse donc la Partie Civile de complicité aggravée.
- Par le fait de reprendre la thèse originale du Procureur RUBENS, sans tenir compte du constat des faux témoignages qui sont apparus en séance. Mais surtout sans écouter la laborieuse déposition du Vice-Amiral Michel HELLEMANS, actuellement Chef de la Composante Marine dans la ‘structure unique’ mise en place par le Ministre FLAHAUT :
- HELLEMANS reconnaît explicitement que VAESSEN est indépendant de toute procédure de décision dans les achats à la Marine, vu, en particulier, son absence du « CONTROL BOARD ».
- HELLEMANS reconnaît être parfaitement au courant de la signature par VAESSEN des factures concernant la rénovation de l’Etat-Major depuis la mi-décembre 1999.
- HELLEMANS affirme que BRAET est également au courant des factures signées par VAESSEN.
- HELLEMAS témoigne que Madame VAN DEN ABELE a remis les factures en sa présence, à BRAET à la mi-décembre.
- HELLEMANS n’évoque aucune anomalie, aucune interrogation ni de BRAET, ni de lui-même à cette occasion. - La partie civile de la Défense Nationale a sciemment quitté le cadre légal de l’accusation qui porte sur la seule année 1999.
La partie civile a étendu l’accusation du Procureur du Roi aux années 1997 et 1998 !
Cet acte est illégal au regard des procédures.
4. Je bénis le mystérieux messager qui en cette nuit du 12 au 13 janvier 2007, m’apporta un document royal.
Qui a déposé à mon domicile un document interne au Palais et à la Famille Royale ?
Par la remise inopinée de ce document, il est impossible pour la Partie civile de poursuivre dans ses allégations concernant les années 1997 et 1998, allégations qui, si elles étaient suivies par le tribunal, nécessiteraient un nouveau témoignage du Prince Laurent…
- Depuis 1997, de par le Roi, je ne puis assister le PRINCE LAURENT dans ses activités de président de l’Institut – IRGT- qu’en dehors de toute ‘action directe au sein et en faveur du fonctionnement de l’Institut’. En d’autres termes dès 1997, le Conseiller VAESSEN Noël ne peut apporter aucun moyen à la Villa Clémentine, siège social de l’IRGT. Suite à cette lettre j’ai démissionné de mon mandat d’administrateur à la Fondation au titre de ‘zone grise’.
- De par le Roi, depuis 1997 et jusqu’au tout début 1999, mon action s’intègre exclusivement « dans les procédures de coopération et de coordination en vigueur entre les Maisons et les Services de la Famille Royale »
- La Partie Civile de la Défense Nationale, pour ce qui concerne 1997 et 1998 porte effectivement injure au Roi à travers son Conseiller.